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Actualités > Le 01/05/2023 12:14 GMT Mariez-vous avec Kidoushin !

Vous pensiez que le chidoukh était une pratique archaïque réservée aux orthodoxes ? Kidoushin balaie tous vos a priori sur ce chemin fleuri vers la 'houppa. Focus sur le parcours des créatrices de ce site ainsi que sur son concept, entre tradition et modernité.

Aider les célibataires juifs à se marier
Kidoushin est un site internet de chidoukhim fondé par Yaël et Élodie en 2015 pour répondre à une problématique : de nombreux Juifs ont du mal à se marier. Cette plateforme se distingue des applications de rencontres en proposant un service d'entremise pour une recherche sérieuse de mariage. La société a vu le jour à une époque où les applications de rencontres devenaient de plus en plus populaires. « Ces applications ne sont pas faites pour le mariage, mais seulement pour des rencontres », explique Élodie.

Yaël et Élodie, deux femmes à l’origine de Kidoushin
Yaël a immigré en Israël il y a trente-deux ans. Elle donne des cours de Torah, accompagne des jeunes filles avant leur mariage et exerce également comme conseillère conjugale. « En tant que rabbanite, énormément de personnes venaient me voir pour me demander si je n’avais pas un chidoukh pour eux. Je m’en occupais avec mes petits papiers », raconte Yaël. Les deux femmes se sont liées d’amitié lors d'un pèlerinage à Ouman. Quelques années plus tard, alors que Yaël est submergée de demandes de chidoukhim, Élodie lui propose une solution pour mieux s’organiser : férue de technologie et professionnelle du marketing, elle conçoit un algorithme pour trier les profils des célibataires. C’est ainsi qu’est née la plateforme Kidoushin. Mazal tov !
Élodie a fait son Alyah depuis Paris il y a treize ans. Diplômée de l’École supérieure de publicité (ESP), elle a travaillé chez Havas Digital à Paris puis dans des agences à Tel Aviv. Elle a rejoint le milieu orthodoxe en Israël après avoir fait techouva en France à l'âge de 19 ans. « J’ai commencé mes premiers chidoukhim à l’âge de 21 ans », confie-t-elle. J’ai découvert ce concept qui fait intervenir un intermédiaire, quelqu’un qui apprend à nous connaître et qui connaît aussi l’autre personne. Il y également la particularité de ce fameux rendez-vous sans s’appeler avant… J’ai trouvé cela extraordinaire et j’ai eu envie de faire découvrir ce concept au monde francophone. »

Kidoushin, comment ça marche ?
Les célibataires remplissent un formulaire détaillé en sept étapes. Ils donnent des informations sur leur identité, leur personnalité, leurs goûts et leurs aspirations. Leur inscription n'est validée qu’après une vérification du profil et un premier contact avec une entremetteuse. « Lorsque vous vous inscrivez sur le site, personne ne sait que vous êtes inscrits et vous ne pouvez pas non plus savoir qui est inscrit. Notre équipe envoie les propositions de chidoukhim une par une », explique Yaël. Un algorithme avec plus de trente critères est appliqué aux nouveaux profils ; il les analyse pour trouver la meilleure correspondance, avec des pourcentages de compatibilité entre 65 et 100 %. Après ce premier tri, les entremetteuses analysent tous les profils proposés et cherchent à trouver la correspondance optimale. 75 % des missions de Kidoushin sont réalisées par les entremetteuses.

Kidoushin en chiffres
13 212 célibataires sont actuellement inscrits sur la plateforme, avec un équilibre entre les hommes et les femmes. Chaque semaine, 861 chidoukhim sont organisés par l’équipe du site. Kidoushin propose des services gratuits et payants, avec plusieurs formules adaptées aux besoin des membres, d’un profil passif à des coachings personnalisés. « L’intérêt du site payant, c’est que la personne s’engage. À partir du moment où vous payez, vous allez être sérieux », dit Yaël.

Depuis sa création, Kidoushin a organisé 275 mariages. Et pourquoi pas le vôtre ?

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